Cette page traite plus particulièrement des
fonctionnalités présentes sur les systèmes Microsoft Windows notamment Windows 7. Toutefois
les concepts essentiels se retrouvent sur le plupart des systèmes.
Pour l'utilisateur, un fichier ou document, représente un élément
numérisé placé sur un support de stockage. Ce peut être un texte, une
image, un son, une vidéo, etc.
Le système de fichier est une architecture logicielle destinée à organiser un rangement efficace des fichiers sur les supports de stockage : disques durs (internes ou externes), cartes mémoire et clefs USB ainsi que les disques optiques.
Comme certains supports, tels les disques, ont des capacités importantes leur permettant d'accueillir plusieurs centaines de milliers de fichiers, le système de fichier est une structure facilitant l'accès aux fichiers tant pour le système que pour l'utilisateur.
Il existe différent systèmes de fichiers accessibles au système
d'exploitation. Les systèmes "FAT" sont conçus pour les supports gérant
un petit volume de données, "NTFS" pour les gros volumes (avec des
améliorations importantes de fiabilité et de performance). Ces systèmes
sont gérés par Windows, Linux dispose d'un éventail de systèmes de
fichiers bien plus étendu.
La création du système de fichier se fait par l'opération de
"formatage". Dans la plupart des cas elle n'est pas nécessaire car les
supports sont souvent fournis déjà préparés. Le cas des disque optiques
inscriptibles est particulier car le système de fichier est constitué
lors de la gravure des données.
La structure généralement utilisée est une arborescence utilisant comme
intermédiaires entre le support et les fichiers des répertoires ou
dossiers qui contiennent les fichiers mais aussi d'autres répertoires.
Afin de rendre cela plus concret, prenons un exemple : considérons un touriste revenant d'un voyage en Espagne et désirant ranger les documents numériques qu'il en a rapporté. Il peut construire son arborescence comme cela :
Mais, en informatique on préfère représenter cette arborescence ainsi :
Espagne |
> |
Madrid |
> |
Monuments |
> |
Palais Royal |
> |
Musée du Prado |
|||||
> |
Puerta del Sol |
|||||
> |
Plaza Mayor |
|||||
> |
Valence |
> |
Le port |
|||
> |
Parc de l'Albufera |
|||||
> |
Barcelone |
> |
Sagrada Familia |
|||
> |
La ville |
> |
L'Eixample |
|||
> |
Las Ramblas |
Bien entendu, ces répertoires (dossiers) sont prévus pour accueillir des fichiers (documents). On pourra donc placer dans le répertoire "Espagne" un document décrivant l'itinéraire, dans "Madrid" un plan de la ville, dans "Palais Royal" quelques photos de ce monument, etc.
Un chemin décrit "l'itinéraire" à suivre pour atteindre un élément : répertoire ou fichier. Ainsi pour accéder au répertoire "L'Eixample", le chemin sera :
Espagne > Barcelone > la ville > L'Eixample
Sous Microsoft Windows on sépare avec des barres obliques inverses :
"Espagne\Barcelone\la ville\L'Eixample"
Si certains répertoires ou fichiers sont utilisés fréquemment, il est fastidieux de décrire tout le chemin d'accès. Les systèmes permettent de créer des raccourcis.
Un raccourci est un élément du système de fichiers (en fait un fichier particulier) qui contient le chemin donnant l'accès à un autre élément du système de fichiers (répertoire ou fichier).
Afin de pouvoir repérer et utiliser les éléments du système de fichiers ceux-ci doivent avoir un nom. Naturellement deux éléments du même répertoire (ou volume) ne peuvent pas porter le même nom.
A priori, le choix du nom est libre mais la plupart des systèmes d'exploitation imposent des contraintes sur ce nom. Il ne s'agit généralement pas de contraintes dues au système de fichiers mais au système d'exploitation qui doit manipuler ces éléments.
Le nom de doit pas contenir l'un des 9 caractères suivants : \ / ? : *
" > < |
En effet cas caractères sont utilisé pour d'autres usages.
Windows ne fait pas de distinction entre majuscules et minuscules mais distingue le "e" du "é".
Le chemin complet d'accès à un fichier depuis la racine (voir ci-dessous) doit être inférieur à 260 caractères.
Les fichiers (pas les répertoires ni les volumes) ont un nom qui se
termine par un point suivi d'une séquence de caractères (souvent 3).
Cette séquence, nommée "extension" est utilisée pour informer le système
de la nature du fichier. Par exemple "Lyon.txt" est un document texte,
"Lyon.jpeg" est une image. Naturellement, il ne faut pas modifier cette
extension car le système aura quelques difficultés pour traiter ce
fichier. Pour éviter cela, certaines configurations du système
n'affichent pas l'extension du nom de fichier.
Pour les répertoire, l'usage est de ne pas mettre d'extension. Cependant
une extension quelconque est possible et ne pose aucun problème.
Si sur certains systèmes, tel Linux, il n'existe qu'une seule racine pour le système de fichier quel qu'en soit le support, ce n'est pas le cas de Microsoft Windows. En effet pour ce système chaque dispositif de stockage a sa propre racine. Il convient de les distinguer.
Le volume est le support de données : disque, carte mémoire, clef... Le volume peut avoir un nom, si le volume est monté sur un autre ordinateur ce nom est conservé.
Mais ce support est placé dans un lecteur (ou unité) : lecteur de CD/DVD, de carte ou prise USB. Le lecteur est identifié par une lettre suivie du caractère deux-points (:). Cette lettre est définie par le système Windows. Bien qu'il soit possible de la changer, ce n'est pas conseillé ni vraiment utile. Les lecteurs A: et B: sont affectés aux lecteurs de disquettes (pour des raisons historiques de compatibilité) même s'ils n'existent pas physiquement. Ensuite le système affecte les lettres aux lecteurs dans l'ordre alphabétique. Donc le premier disque dur (principal) est C:. S'il n'y a pas d'autre disque dur, le lecteur D: désigne le lecteur de CD/DVD, etc.
L'image ci-contre montre notre arborescence "espagnole" située sur une clef USB et montée dans un ordinateur sous Windows 7.
Il est affiché par l'explorateur Windows. On remarquera que les
différents éléments sont placés dans l'ordre alphabétique.
On voit tout en haut une "pseudo racine" du système de fichier nommée "Ordinateur".
Au dessous, le disque principal. Son nom de volume est "OS", il est dans le lecteur C: (indiqué dans les parenthèses). Le signe "+" à gauche indique que son arborescence n'est pas affichée.
Puis vient notre clef. Son nom de volume est "VACANCES", elle est dans le lecteur E: . Le caractère "-" de gauche indique que l'arborescence est affichée, on la voit au dessous.
Ici, seuls sont affichés les répertoires. Les fichiers qu'ils contiennent ne figurent pas dans cette arborescence.
Et le chemin complet pour atteindre le répertoire "Palais Royal" de Madrid sera :
"E:\Espagne\Madrid\Monuments\Palais Royal"
Chaque serveur dispose d'un nom et offre aux ordinateurs une ou plusieurs ressources qui sont considérées par ces derniers comme des systèmes de fichiers. Chaque ressource a aussi un nom.
Supposons que l'on ait un serveur nommé "LesFichiers" disposant d'une ressource "Voyages" où un répertoire de premier niveau est "Espagne". L'accès à ce répertoire se fera par la notation !
"\\LesFichiers\Voyages\Espagne"
Il est possible d'associer à une ressource une lettre d'unité afin qu'elle soit vue comme un lecteur. Dans notre exemple, si la ressource "\\LesFichiers\Voyages" est associée au lecteur V: , l'accès au dossier "Espagne" se fera :
"V:\Espagne"
Les volumes de grande capacité comme les disques peuvent être « découpés » en partitions. Celles-ci seront considérées par le système comme des disques indépendants et auront leur propre nom de volume et leur propre lettre d’unité. Cette technique peut être utile pour séparer les fichiers de données et les fichiers programme et faciliter les sauvegardes.
Windows fourni un utilitaire pour gérer les partitions. Toutefois, avec celui-ci, toute intervention sur une partition autre que le changement de nom de volume ou de lettre d’unité détruit les données de la partition.
Les supports amovibles nécessitent des précautions particulières pour leur retrait de l'ordinateur. En effet, il se peut que les interventions sur le support ne soient pas toutes terminées et, dans ce cas, son retrait physique de la machine le laisserait dans un état anormal.
Avant tout retrait, il faut prévenir le système de cette action. Sous
Windows, cela se fait en cliquant dans la zone de droite de la barre des
tâches sur l'icône
intitulée "Retirer le périphérique en toute sécurité...", puis en
sélectionnant le dispositif à enlever. Le retrait physique du dispositif
pourra se faire après réception dans cette zone du message assurant
qu'il est possible de le faire.
Tous les systèmes disposent d'une application de gestion du système de fichier.
Sous Microsoft Windows il s'agit de "Explorateur Windows" que l'on trouve dans la rubrique "Tous les programmes > Accessoires" du menu démarrer. Mais depuis ce menu "Ordinateur" (Vista et Windows 7) ou "Poste de travail (XP) donne accès à la même application.
Cette application graphique affiche la structure du système de fichiers de la machine et fourni des commandes permettant d'y intervenir.
Explorateur Windows 7
La figure ci-dessus montre la fenêtre que l'on obtient en lançant l'application "Ordinateur" sous Windows 7 (Sous XP, il faut lancer "Poste de travail et cliquer sur le boutons "Dossiers" de la barre d'outils pour avoir l'arborescence en partie gauche).
Les éléments "Favoris" et "Bibliothèques" sont des raccourcis vers
d'autres éléments du système de fichier.
"Groupe résidentiel" donne accès aux éléments qu'ont partagés d'autre
utilisateurs du réseau local.
"Ordinateur" donne l'arborescence de la machine. On a ici affiché que
les volumes connectés sauf pour "Clef JM" ou le premier niveau de
répertoires est affiché.
"Réseau" donne la liste des noms d'ordinateurs actuellement connectés au réseau local.
Cette sous-fenêtre précise le contenu de l'élément de gauche
actuellement sélectionné : ici "Ordinateur".
On retrouve donc là les éléments figurant à gauche sous "Ordinateur"
mais rangés par catégories. De plus certains éléments absents de
l'arborescence de gauche sont ici présents.
La présentation de l'affichage de cette partie peut être changée par les commandes du menu "Affichage".
Voici, ci-dessous, ce que l'on obtient si un répertoire est sélectionné
(dans la partie gauche), avec un affichage de type "Détails".
A droite, chaque élément est présenté sur une ligne. On voit deux répertoires "Exo messagerie" et "FauxTexte" (qui sont aussi présentés à gauche) et trois fichiers.
La colonne "Modifié le" donne la date et heure de la dernière
modification de l'élément, "Type" indique sa nature et "Taille" précise
le nombre d'octets qu'il contient.
En cliquant dans un titre de colonne, l'affichage est classé selon cette
colonne.
Il est possible de choisir les colonnes par la commande "Choisir les
détails" du menu "Affichage".
La barre d'adresse affiche une indication du chemin conduisant au
répertoire affiché à droite, en l'occurrence :
"jmc > FormInfo > DocForm > Bureautique"
En cliquant dans cette barre le texte est remplacé par le chemin exact
et complet (qui est aussi présent dans la barre de titre) :
"V:\Travail\jmc\ FormInfo\DocForm\Bureautique"
On peut cliquer sur un de ces composants pour l'afficher dans la
sous-fenêtre de droite.
En cliquant sur un élément, on affiche son contenu dans la partie droite.
Si le nom de l'élément est précédé d'un signe '+' encadré il a un
contenu pouvant être affiché ici. On le développe en cliquant dans ce
signe.
Le nom de l'élément est alors précédé d'un signe '-' encadré. En
cliquant dessus, on réduit l'affichage (suppression de l'affichage du
contenu).
Un double clic réalise les deux fonctions : afficher le contenu à droite et développer/réduire.
En cliquant su un élément, on le sélectionne. Ce peut être utile avant
d'exécuter une fonction affectant cet élément.
On peut sélectionner plusieurs éléments en maintenant la touche
'majuscule' enfoncée (éléments contigus) ou la touche 'contrôle'
(éléments épars) pendant les clics.
En double cliquant sur un élément, on l'ouvre :
A droite de la barre d'adresse, une zone de texte permet de chercher un
élément à partir de l'arborescence présentée dans la partie droite de la
fenêtre.
Il suffit de cliquer dans cette zone et de taper une partie du nom de
l'élément à chercher. Lors de ce clic un menu est proposé pour chercher
par date de modification ou par taille de fichier.
Sous XP, la fonction de recherche se trouve dans le menu contextuel ouvert par un clic droit sur un élément qui n'est pas un fichier.
Comme dans beaucoup d'application on peut en personnaliser l'apparence par les commandes du menu "Affichage".
Il est aussi d'autres possibilités de configuration intéressantes par la commande "Options des dossiers" du menu "Outils".
Celle-ci ouvre une boîte de dialogue proposant des onglets.
Général : il permet de définir le fonctionnement de l'explorateur lors de certaines actions. Les valeurs par défaut conviennent assez bien.
Affichage : il spécifie (dans "paramètres avancés") les
éléments qui seront affichés et comment ils le seront. De mon point de
vue, il est préférable de ne pas laisser cochée la case "Masque les
extensions des fichiers dont le type est connu". Ainsi le nom des
éléments sera affiché en entier.
On obtient ces fonctions par un clic droit sur un élément ou une sélection d'éléments, cela ouvre un menu contextuel. Certaines fonctins sont aussi accessibles par les commandes des menus ou par des raccourcis clavier.
Les fonctions usuelles sont :
La plupart de ces fonctions peuvent être réalisées de différentes
manières. Ci dessous, nous ne présentons que les plus usuelles.
En cliquant avec le bouton droit sur un élément et en sélectionnant "Propriétés", on obtient tune boîte de dialogue nous donnant des informations sur cet élément.
Le contenu de cette boîte est variable selon la nature de l'élément et la version de Windows utilisée. Elle dispose d'onglets pour afficher différentes catégories d'informations.
L'onglet "Général" nous donne le nom du volume (modifiable), sa capacité et son occupation actuelle. Le bouton "Nettoyage de disque" ouvre un nouveau dialogue proposant la suppression des fichiers inutiles.
L'onglet "Outils" donne accès au quelques utilitaires de maintenance. On en reparlera plus tard.
L'onglet "Partage" permet de partager ce volume avec d'autres ordinateurs du réseau local.
L'onglet "Général" nous donne le nom du répertoire (modifiable), son occupation actuelle, sa date de création et quelques attributs. Le bouton "Avancé" ouvre un nouveau dialogue proposant d'autres attributs.
L'onglet "Partage" permet de partager ce répertoire avec d'autres ordinateurs du réseau local.
L'onglet "Général" nous donne le nom du fichier (modifiable), l'application qui le traite si on double-clique sur ce fichier, sa taille réelle et son occupation sur le volume, ses dates de création, de dernière modification et de dernier accès ainsi que quelques attributs. Le bouton "Avancé" ouvre un nouveau dialogue proposant d'autres attributs.
L'onglet "Détails" nous donne d'autres information dépendant de la nature du fichier.
La boîte de dialogue s'ouvre dans l'onglet "Raccourci". On y trouve sa
cible (l'élément auquel il fait référence) et son contexte
d'utilisation.
La création de volumes n'a pas de sens. Celle de raccourcis sera vu dans un prochain paragraphe.
Bien qu'il soit possible de créer certains fichiers par le menu contextuel, cela n'est pas souvent utile car un fichier créé sera vide et il faudra ouvrir une application pour le remplir. Il est donc préférable d'ouvrir d'abord l'application correspondante et de créer le fichier avec celle-ci.
En revanche, il est utile de créer des répertoires. Pour cela, on affiche sans la sous fenêtre de droite le répertoire qui doit contenir celui à créer, on place le pointeur de la souris dans une zone vide (blanche) de cette sous-fenêtre, on clique sur le bouton de droite et on sélectionne dans la commande "Nouveau" la valeur "Dossier";
La méthode générale du Copier/Couper - Coller fonctionne bien.
On sélectionne les éléments sources à traiter, clic-droit et "Copier"
(pour une copie) ou "Couper" pour un déplacement. On place le pointeur
souris dans la destination et "Coller" ou "Coller le raccourci".
Il est aussi possible d'utiliser la technique du "Glisser -Déplacer". Dans ce cas, il est judicieux de la faire avec le bouton droit de la souris, ainsi le système demandera, au moment du dépôt, quelle action réaliser : "Copier ici", "Déplacer ici" ou "Créer les raccourcis ici". Si on utilise le bouton de gauche, le système choisi lui-même l'action et la réalise.
On peut supprimer une sélection de fichiers et/ou de répertoires. La commande du menu contextuel est "Supprimer". Une confirmation est demandée, il y a deux cas, selon le texte de cette demande :
La corbeille est accessible par une icône du bureau. Une fois ouverte, elle est présentée comme l'explorateur avec, dans la partie droite, les éléments qui ont été supprimés. Un clic droit sur un élément ou une sélection de ceux-ci permet de les "Restaurer" (annuler la suppression) ou de les supprimer définitivement.
Pour une opération plus radicale on peut sélectionner la commande "Vider la corbeille" du menu "Fichier".
Le système de fichier est fragile. D’une part, la suppression, le
déplacement, le renommage ou l’altération de fichier peut rendre leur
utilisation problématique, d’autre part le système lui-même peut avoir
ses propres défaillances. Notons, en particulier, que l’atteinte à un
fichier du système peut empêcher le démarrage de l’ordinateur.
Personne n’est jamais à l’abri d’une erreur, en voici quelques
classiques.
Tout dispositif peut tomber en panne. Cela est particulièrement vrai
pour les disques durs qui sont particulièrement fragiles et dont la
durée de vie, dépendant des conditions d’utilisation, n’est que de
quelques années. Le problème est que ces disques contiennent une grande
quantité de données et que, en cas de panne, souvent toutes sont
perdues.
Il faut tenir aussi compte du vieillissement des supports optiques.
L’ordinateur peut aussi être en panne, mais cela n’affecte pas
nécessairement les données enregistrées dans les mémoires de stockage.
De nos jours, avec l’accroissement du nombre de machines et des
échanges d’informations entre-elles, notamment par Internet, les
programmes malveillants sont fréquents.
La prévention est un début de protection. Il s’agit d’éviter d’utiliser
des logiciels de provenance douteuse (bien que l’on ait déjà trouvé des
virus sur des logiciels commercialisés) et, surtout, de prendre garde à
ce que l’on trouve sur Internet, en particulier les messages
électroniques reçus.
L’utilisation d’un antivirus est aujourd’hui indispensable. Il doit être
maintenu régulièrement à jour. Malheureusement, aucun antivirus n’est
parfait.
Pour l’utilisation avec une connexion Internet, il est aussi utile de
prévoir un système de pare-feu qui empêche les intrusions. La plupart
des routeurs incorporent cette fonction et le système comporte souvent
ce dispositif.
Enfin, il faut maintenir son système à jour. Aucun système n'est
complètement sûr, des failles de sécurités sont découvertes
régulièrement et comblées rapidement.
Le système d'exploitation dispose d'outils utiles à l'entretien du
système de fichier. Il est conseillé de s'en servir régulièrement.
Sous l'explorateur Windows, on trouve les principaux outils dans la
boîte de dialogue des propriétés d'un volume. Il est préférable de les
exécuter dans l'ordre ci-dessous;
On a tous tendance à oublier sur le volume des fichiers obsolètes qui
ont eu leur utilité à une époque et qui ne servent plus. Ils occupent de
la place et on pourrait la récupérer utilement en effaçant ces fichiers.
Le système lui-même crée souvent des fichiers temporaires qu’il oublie
parfois. Par conséquent, il est utile de faire régulièrement le
nettoyage.
Dans la boîte de dialogue des propriétés de volume, sous l'onglet
"Général", activez le bouton "Nettoyage de disque".
Des erreurs peuvent survenir dans le système de fichier, notamment à la suite d’un arrêt intempestif du système. Il faut éviter de laisser ces erreurs car elles risquent de se propager.
Dans la boîte de dialogue des propriétés de volume, sous l'onglet
"Outils", activez le bouton "Vérifier maintenant".
Une nouvelle boîte de dialogue propose une option de réparation du
système de fichiers et une option concernant l'examen voire la
réparation des secteurs physiques du support (Cette option prend
beaucoup plus de temps).
Dans le cas du disque système, on peut être amené à redémarrer
l'ordinateur, l'opération ne pouvant se faire sur un disque en
exploitation elle se fera avant de redémarrage.
Ce paragraphe ne concerne pas certains systèmes de fichier de type Unix
(Linux) où les fichiers ne se fragmentent pas ou très peu.
De plus, sur les supports
électroniques (clefs USB, cartes mémoire, diques SSD) la fragmentation n'est
pas un problème car l'accès aux informations est direct.
Sur ces volumes la défragmentation est déconseillée car elle entraine un usure inutile
du support.
Sur les systèmes de type FAT ou NTFS, chaque fois qu’un fichier est
supprimé, l’emplacement de ses données est marqué libre. Ces
emplacements libres ne sont pas forcément contigus et lors de la
création de nouveaux fichiers le système les utilise. Ainsi les données
d’un fichier peuvent être éparpillées sur le volume. Cela ralenti le
temps d’accès à ces informations.
Il est utile de faire, de temps en temps, une « défragmentation » afin
de regrouper les données d’un fichier. Notons que :
Dans la boîte de dialogue des propriétés de volume, sous l'onglet "Outils", activez le bouton "Défragmenter maintenant".
Les versions récentes de Windows intègrent la défragmentation dans le
planificateur de tâches. L'opération est donc réalisée automatiquement
et régulièrement.
Comme on vient de le voir, le risque de perte d’information existe. Il
convient donc de sauvegarder (dupliquer) les fichiers auxquels on tient.
Parmi les différentes méthodes de sauvegarde, il est difficile d’en
trouver une qui soit adaptée à tous les besoins des utilisateurs et à
toutes les configurations. Il faut faire des choix et, éventuellement,
s’équiper pour cela. Voici quelques possibilités.
On réalise une copie « miroir » du volume (avec ses défauts éventuels et sa fragmentation). Ce mode est adapté à la sauvegarde du disque système car certains éléments doivent être placés à des endroits précis. En revanche, ce mode n’est pas judicieux pour les volumes où les données changent souvent car on ne peut sauvegarder que l’ensemble.
Notons cependant que le système, s’il n’a pas été sauvegardé peut être
réinstallé à partir des supports livrés avec la machine. Cette opération
(bien que longue et fastidieuse) est bénéfique car on repart avec un
système sain.
Cette technique (utilitaire de sauvegarde standard de Windows, par exemple) enregistre un ensemble de fichiers (et dossiers) dans un unique fichier qui est compressé. On peut demander à ne sauvegarder que les fichiers qui ne l’ont pas été fait auparavant.
Cette technique est bien adaptée à la sauvegarde des données car il est
souvent possible de faire une sauvegarde incrémentale (ne sauvegarde que
les fichiers qui ont été modifiés depuis l'opération précédente).
Cette sauvegarde copie simplement les fichiers sélectionnés. Elle
présente l’avantage de donner un accès direct aux fichiers sauvegardés
sans que l’on ait besoin d’utiliser un programme de restitution. En
revanche, elle est assez coûteuse en place. Certains utilitaires
permettent de réaliser une copie incrémentale.
Évidement, le support de la sauvegarde doit être différent de celui des
originaux.
On laissera ici de côté, les sauvegardes sur bande (guère utilisée en
informatique personnelle), sur disquette (support trop petit) et sur
carte mémoire ou clef USB (trop chères pour cet usage).
Il s’agit de graver un disque avec les informations à sauvegarder.
Cette méthode est intéressante pour de petits volumes de données car
sinon elle est fastidieuse. Par ailleurs, il faut penser à recopier ces
disques de sauvegarde de temps en temps (quelques années) pour éviter la
perte des données.
Ce support offre le plus de souplesse, on distingue deux méthodes.
En utilisant l'une des techniques décrite au paragraphe précédent. Éventuellement automatisable par le planificateur de tâches.
En utilisant des systèmes de disques RAID qui assure une intégrité des données permanente.
Le procédé RAID 1 utilise deux disques l’un étant la copie conforme (miroir) de l’autre. Si l’un deux à un problème, l’autre contient l’intégralité des données. L’inconvénient est qu’il faut une taille double de celle qui est requise.
Le RAID 5 utilise un nombre quelconque de disques mais supérieur à deux
dont un disque de redondance. Il accepte la défaillance d'un seul
disque.
Par exemple une unité de 4 disques en RAID 5 a la capacité de 3 disques.
Le RAID 6 utilise un nombre quelconque de disques mais supérieur à
trois dont généralement deux disques de redondance. Il accepte la
défaillance simultanée de deux disques.
Par exemple une unité de 5 disques en RAID 6 a la capacité de 3 disques.
Ces techniques permettent de rendre transparente pour l'utilisateur la défaillance d'un disque. Tout continue de fonctionner normalement. Il faut toutefois penser assez rapidement au remplacement du disque défaillant.
Le support de sauvegarde peut être physiquement distant du support contenant l'original des informations : relié par un réseau local ou Internet. Dans le cas de la sauvegarde sur un système distant, les données sont protégées de l'incendie et du vol du support au prix d'un temps d'accès plus long.